30 avril 2014

Financiers au thé vert matcha et aux framboises

Chose promise, chose due, je reviens cette semaine avec une recette sucrée !

Cela faisait un petit moment que j'avais envie de tester une recette à base de thé vert matcha ; comme il en existe pléthore, je me suis décidée pour une recette de petits financiers fourrés aux framboises.

J'étais curieuse de découvrir le mélange du thé vert avec ce fruit à la fois doux et légèrement acidulé.
Résultat : c'est une petite tuerie !
Mais avant de vous livrer ma recette, quelques mots sur le thé vert matcha (et oui, comme dirait le Chef Jean-François Piège, la réussite en cuisine passe avant tout par la connaissance du produit !) : utilisé au Japon dans la cérémonie du thé, le thé vert matcha est une poudre très fine de thé vert moulu. Considéré comme l'un des thés les plus raffinés, on lui prête de nombreuses propriétés médicinales, comme la prévention des risques cardiovasculaires ou la réduction du stress.

En cuisine, il a l'avantage d'être "conciliant" car il se consomme aussi bien en pâtisserie, en glace, en boisson chaude qu'en boisson frappée !
Et où peut-on acheter cette petite merveille ? Dans les épiceries japonaises, ou plus simplement dans les magasins Naturalia, pour 9,95€ le sachet de 50g (et oui, la qualité a un prix ;))
 
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Préparation : 10 minutes
Cuisson : 20 minutes 
Difficulté : facile 

Ingrédients (pour 6 financiers)
- 100 g de beurre
- 40 g de poudre d'amande
- 80 g de sucre glace
- 30 g de farine
- 2 c.c de thé vert matcha
- 2 gros blancs d’œufs

Préparation de la recette

1/ Préchauffez le four th. 5-6 (170°C)

2/ Faites fondre le beurre jusqu'à obtenir une légère coloration dorée et un arôme de noisette

3/ Mélangez la poudre d'amandes, le sucre glace, la farine tamisée et le thé vert matcha. Ajoutez les blancs d’œufs, puis le beurre noisette. Mélangez à nouveau.

4/ Remplissez des moules à financiers aux 3/4. Déposez les framboises, puis recouvrez du restant de pâte.
Faites cuire 20 minutes environ.

 C'est prêt ! Attendez quelques minutes avant de déguster...

27 avril 2014

Lentilles béluga façon risotto, tomates cerises et petits lardons

Cette recette, j'aurais également pu l'appeler "petit salé revisité". Car en fouillant dans mon frigo pour accompagner mes lentilles béluga, je suis tombée sur des lardons, du basilic, du vin blanc et des tomates cerises, ce qui donne en bouche un vrai goût de petit salé aux lentilles ! mais comme je les ai cuisinées à la façon d'un risotto, et que c'est un peu plus sexy, mon choix s'est finalement porté sur ce clin d’œil à l'Italie. 

Mais commençons par le commencement : les lentilles béluga, késako ??
Pour ceux qui ne connaissent pas cette variété de lentilles (je vous rassure, j'ai appris leur existence ce week-end), elles ont la particularité d'être de couleur noire, et de ressembler au caviar béluga lorsqu'elles sont cuites. C'est pour cette raison que cette légumineuse, que l'on trouve dans les magasins Naturalia pour 2,90 €, est surnommée "le caviar du végétarien". Voilà, vous savez tout ! Enfin presque, car je vais maintenant vous montrer comment en faire un joli petit plat...

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Préparation : 15 minutes
Cuisson : 30 minutes 
Difficulté : moyen 

Ingrédients (pour 2 personnes)
- 300 g de lentilles béluga
- 1 oignon nouveau
- 1 gousse d'ail
- 1 cube de bouillon de légumes
- vin blanc
- lardons
- tomates cerises
- basilic
- parmesan entier
- huile d'olive

Préparation de la recette

1/ Préparez le risotto : dans une poêle à bords hauts, faites revenir l'ail et l’oignon dans un peu d'huile d'olive.
Une fois l'oignon translucide, versez les lentilles dans la poêle puis, sans attendre, versez petit à petit le bouillon de légumes que vous aurez réalisé au préalable avec 1/2 L d'eau bouillante.
Faites cuire à feu doux, sans cesser de remuer.

2/ Dès que les lentilles absorbent l’excédent de bouillon, en rajouter suffisamment pour les couvrir entièrement. Répétez l'opération jusqu'à ce que les lentilles soient bien cuites, en alternant avec un peu de vin blanc.

3/ En parallèle, préparez les tomates cerises et les lardons : dans une poêle, faites revenir à feu doux ces deux ingrédients, sans ajouter de matière grasse (lardon oblige !). Une fois les lardons grillés et les tomates légèrement fondantes, rajoutez le basilic, mélangez et réservez.

4/ Une fois les lentilles bien cuites, râpez le parmesan par dessus la poêle (selon votre goût), mélangez puis sortez du feu. A l'aide d'un économe, détaillez de fines lamelles de parmesan et mettez-les de côté. 

5/ C'est quasiment fini ! Il ne reste plus qu'à dresser.
Munissez-vous de deux assiettes creuses, et d'un cercle pour dresser le risotto.
Commencez le montage : placez le cercle au fond de l'assiette, tapissez de lentilles puis ajoutez le mélange lardon - tomates - basilic. Pour la touche finale, déposez les lamelles de parmesan.
Enlevez le cercle, et si vous avez de la chance tout reste en place !


24 avril 2014

Veggie maki à l'aubergine et au fromage frais

C'est en feuilletant les pages du magazine 750g que je suis tombée sur cette recette, et que je me suis lancée. Moi qui n'ai jamais cuisiné les makis "classiques" à base de feuille d'algue Nori, je suis donc passée directement à la version revisitée, en remplaçant cette feuille japonaise par un légume de saison (bientôt... de mai à septembre), l'aubergine.

Les étapes de préparation étaient très bien expliquées, aussi je vais essayer de retranscrire le mieux possible les explications et visuels. Car je suis plutôt fière du résultat ! C'est original, aussi bien pour l'apéro que pour une entrée, et ça fait son petit effet ;)

Si vous maniez la poche à douille comme un pro, alors cette recette est faite pour vous !


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Préparation : 20 minutes
Repos : 2 heures 
Cuisson : 5 minutes 
Difficulté : moyen 

Ingrédients (pour 8 makis)
- 1 aubergine
- huile d'olive
- 1 fromage de chèvre de type Petit Billy
- 1 c.c de miel
- quelques tomates confites
- sel et poivre
- sauce sweet chili thaï

Préparation de la recette
1/ Lavez l'aubergine, taillez-la finement dans la longueur.

2/ Faites frire les tranches dans un peu d'huile d'olive puis égouttez-les sur une feuille de papier absorbant. Mélangez le fromage de chèvre avec le miel, et quelques tomates confites hachées.
Grande fan de miel (avec une consommation mensuelle qui se compte en pots !) j'ai opté pour le miel au piment d'Espelette de Mille envies de miel, originaire des Pyrénées et à l'arôme très subtil. 

3/ Sur un film, posez les tranches d'aubergines en les chevauchant un peu :

4/ Garnissez l'aubergine avec le mélange fromage - miel - tomates confites à l'aide d'une poche à douille :

5/ Enroulez les tranches sur elles-mêmes en vous aidant du film. 
C'est THE moment critique de la recette !
On comprend l'intérêt d'avoir bien égoutté l'aubergine pour en retirer un maximum d'huile (autrement, effet savonnette garanti). 
Une fois cette technique effectuée, on se retrouve avec une jolie papillote qu'on va laisser prendre 2h au congélateur :

6/ Trois épisodes de Game of Thrones plus tard, sortez le rouleau du congélateur et découpez-le en tronçons de 2 ou 3 cm pour obtenir des petits makis. Laissez-les décongeler, puis servez nature ou accompagnez d'une sauce sweet chili thaï (ou sauce tomate froide, ou ce qui vous plaira).

22 avril 2014

Le croque monsieur a enfin sa maison à Paris !

"Un Monsieur Henry, s'il vous plaît !"

Ne vous y trompez pas, il s'agit bien là d'un croque monsieur...
Car figurez-vous qu'après le burger, la pita, le falafel ou encore le bagel, le croque monsieur revient lui aussi sur le devant de la scène grâce à La Maison du Croque Monsieur,  qui vient d'ouvrir ses portes dans le quartier de Montparnasse et qui n'a pas fini de nous régaler. 

Né à New York, il y a fort à parier que le concept fera des émules parmi les parisiens; le succès est même déjà au rendez-vous (après seulement 10 jours d'ouverture !) puisque la maison prévoit d'ouvrir une enseigne rue Réaumur dans très peu de temps. 

Côté carte, tout est fait maison avec des produits frais, de qualité et de saison.
Le "petit plus" qui nous fait fondre: les croques ont tous un petit prénom ! 
Henry, le best seller, mais aussi Rupert, Edmund ou encore Antonin... Mesdames, faites votre marché ! 
Mais c'est surtout une fois en bouche que l'on trouve ces "petits messieurs" géniaux : le pain est généreux et bien croustillant, et la garniture est gourmande et surtout bien dosée
Quand on sait que Mr Henry regorge de fromage et de sauce béchamel, on aurait de quoi s'inquiéter pour nos hanches ! N'ayez donc crainte, rien ne dégoulinera au premier croc (ni aux suivants), et vous n'aurez pas l'impression d'avoir englouti une enclume.

J'ai même trouvé un peu de place pour un dessert, alors... 
Si je peux vous donner un conseil, foncez sur le cheesecake !!!
Il est juste dingue, je l'ai su dès que je l'ai vu, et dès que j'ai su aussi que la cuisinière avait fait ses armes chez Ferrandi ;)

En parlant de l'équipe, composée de 4 personnes, il est peu dire qu'elle est très sympathique et accueillante. Ici, on prend le temps de vous expliquer les menus (deux menus au choix : le premier à 9,50 € et le second à 11,50 € avec un dessert), les différentes sortes de garnitures (le Chimay, le provolone et le pastrami n'auront plus de secret pour les plus curieux) et de vous servir dans la bonne humeur.

Vraiment, si vous y goûtez, il y aura un avant et un après croque monsieur dans votre vie ! 







La Maison du Croque Monsieur 
37 Bvd du Montparnasse 
75006 PARIS 
www.croquemr.fr
A déguster sur place ou à emporter

16 avril 2014

J'ai dîné chez Top Chef !

Le supplice de Tantale, ça vous parle ?

Vous savez, c'est lorsque le lundi soir, à partir de 20h50, vous allumez M6 et que vous tombez sur Top Chef et ses candidats montés sur pile électrique, qui transpirent à grosse goutte pour réaliser en 1h un plat complètement improbable (à base d'épluchure, de cervelle ou encore de testicule...) que l'on finit par découvrir à la fin de l'épreuve comme un chef d’œuvre tout droit sorti d'un restaurant étoilé.

Cette émission, devenue culte pour les amateurs de bonne chère, sait parfaitement jouer avec nos sens et nos émotions. Tous les ans, on suit les candidats avec la même ardeur. Tous les ans, on est dégoûté de voir nos chouchous quitter l'aventure les uns après les autres. Et tous les ans, on sait qu'une assiette qui ne raconte pas d'histoire aura très peu de chance de qualifier son auteur, alors que celle qui allie le combo "gourmand, malin et bien assaisonné" aura les félicitations du jury. Mais qu'importe ! Le plaisir des yeux reste intact.

Sauf qu'à force de les habituer, nos yeux, à ces réalisations culinaires plus qu'alléchantes, on finit par faire nos difficiles et à rechigner devant notre assiette de coquillettes au beurre.
Pas vrai ?
Nous aussi, commun des mortels, on aimerait pouvoir sentir, et (surtout) déguster les réalisations des candidats, qui rivalisent d'audace, de technique et d'imagination. 

Qu'à cela ne tienne, tout n'est pas fichu puisqu'il existe un moyen de faire de ce doux rêve une réalité. Pour se plonger le temps d'un instant dans la peau d'une Ghislaine Arabian ou d'un Jean-François Piège, il suffit de se rendre à l'Alcazar Restaurant pendant la durée de l'émission (du 22/01 au 14/05, dépêchez-vous !), en ayant pris soin de réserver une table. Ce restaurant, situé en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, propose chaque année le concept du "restaurant éphémère Top Chef", où l'on peut choisir à la carte l'entrée, le plat et/ou le dessert de nos candidats favoris.

Ravie de mon premier passage l'an dernier, j'ai retenté l'expérience lundi dernier et là encore, j'ai passé une excellente soirée. Outre un dîner zéro faute, j'ai pu converser quelques minutes avec un candidat tout récemment éliminé. 
Si je vous dit : plutôt beau gosse, plutôt jeune (oui je sais tout est relatif !) qui donne des cours de macarons et qui n'hésite pas à exprimer son côté artistique en servant une assiette brisée en mille morceaux, c'est, c'est........... ? Alexis Braconnier bien sûr !!
Et là franchement, belle découverte ! Spontané, naturel, il n'hésite pas à faire le tour des tables pour échanger réellement avec les clients, et créer une vraie proximité. Du coup, il y a de fortes chances pour que vous reparle de lui dans mes prochains articles... Affaire à suivre !

Pour l'heure, il est temps de laisser place aux images.

Voici donc ce que nous propose le fameux menu "Top Chef" :


      •  
        • Effiloché de paleron de boeuf + royale d’oignons + crème de cèpesDE QUENTIN BOURDY ET NOÉMIE HONIAT
        • Carpaccio de Saint-Jacques + tartare d’artichaut + vinaigrette au jus de truffeDE JULIEN LAPRAILLE
        • Volaille au citron confit et gingembre + pois gourmands +écrasée de pomme de terreDE QUENTIN BOURDY ET NOÉMIE HONIAT
        • Magret de canard + houmous de tarbais + ail confitDE ALEXIS BRACONNIER
         
        • Moelleux chocolat coeur coulant + crème glacée gingembreDE QUENTIN BOURDY ET NOÉMIE HONIAT
         Chantecler fondante + espuma châtaigne + crumble noisette+ fruits rouges
        DE JENNIFER TAIEB
Tout était très bon, mais le dessert de Jennifer Taïeb était vraiment à tomber... Facile à refaire (pomme fondante, fruits rouges, pâte à crumble, espuma de noisette avec quelques gouttes de crème de marron), je tenterai bien de le refaire !

Bref, vous l'aurez compris, je suis fan de ce concept et je vous invite, si ce n'est déjà fait, à succomber vous aussi à la tentation. 

Sur ce, je vous dit à très vite, et pour les candidats restants, que le meilleur gagne !

5 avril 2014

Un dîner dans un lycée, ça vous dit ?

Au cœur du 7ème arrondissement de Paris, tout près du métro Vaneau, se trouve un lycée qui a très bonne presse et qui le mérite bien, le lycée hôtelier Albert de Mun. Ce lycée abrite un restaurant d'application, où les élèves en formation aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration "se font la main" sur des gens comme vous et moi, qui doivent "jouer au vrai client". 

On peut donc profiter d'un déjeuner (17€) ou d'un dîner (25€) digne d'un grand chef, en couple ou à plusieurs, et à tout moment de l'année !
Intriguée par la qualité des mets et de la prestation que l'on peut servir pour cette modique somme, je me suis donc rendue la semaine dernière dans cet établissement, pour y jouer les cobayes d'un soir.

Bilan très positif ! Les élèves sont déjà très pro et on se fait chouchouter comme nulle part ailleurs. Du coup, on se prend au jeu du critique gastronomique en mission secrète : "Alors expliquez-moi, qu'est-ce qu'il y a dans cette assiette ?", ou "Qu'est-ce que vous me conseillez comme vin ?", ce à quoi ils répondent avec beaucoup d'application. 

Mais venons-en aux faits, qu'est-ce qu'on y mange ??

D'abord, on est accueilli avec quelques mises en bouche : 


Puis viennent... le homard, et la suite des réjouissances : 


Rémoulade de homard, céleri et pomme Granny, vinaigrette de crustacé


Maquereau à la nage et légumes croquants, beurre blanc au citron vert 


 Assiette Piña colada 

Le dessert est flambé sous vos yeux (tout comme la découpe du poisson), ce qui donne l'occasion d'apprendre quelques techniques de cuisine.

Le dîner dans sa globalité était très bon ; Par contre, qui dit élèves aux manettes dit qu'il faut faire preuve d'un minimum d'indulgence : le poisson contenait encore quelques arrêtes, et le service était très long (arrivée 19h30, départ 23h !)

Donc si vous n'êtes pas pressés, que vous ne cherchez pas forcément un restaurant d'ambiance (les élèves se font reprendre par leur professeur...) et que vous n'êtes pas trop regardant sur les détails de votre assiette, vous ne retiendrez que la super qualité des produits qui vous ont été servis.

Aventure à tester sans hésiter !

Lycée Albert de Mun
3, rue Pierre Leroux,
75007 Paris
01 43 06 33 00

Note : le menu change tous les jours et est disponible en cliquant ici pour une réservation jusqu'au 19 mai.